ACCUEIL - TOUT VOIR - Le Gymnase vosgien
Le Gymnase vosgien
TYPE DE DOCUMENT
text, biographie
FORMAT DU DOCUMENT
text/html
LANGUE
fre
COTE
Bibliothèque-Médiathèque de Nancy
ACTIVITE(S)
Association culturelle et scientifique
BIOGRAPHIE
En 1490, le chanoine Vautrin (ou Gauthier) Lud crée à Saint-Dié-des-Vosges une école des Frères de la vie commune. Relevant directement du Saint-Siège, cette école ecclésiastique est considérée comme moderne, notamment en raison de son atelier d’imprimerie destiné à permettre la publication et la diffusion de ses travaux scientifiques.
Le chanoine sait s’entourer d’humanistes, chacun spécialiste dans son domaine, tels que : Mathias Ringmann, helléniste et correcteur d’imprimerie, Jean Basin, latiniste et disciple de Pierre de Blarru, Martin Waldseemüller, cartographe allemand, et même son neveu Nicolas Lud qui héberge l’atelier d’imprimerie à son domicile et en assure la gestion.
Parmi les publications que l’on doit au Gymnase vosgien – c’est le nom qu’a choisi de se donner le collectif de savants – on trouve bien sûr la Cosmographiae Introductio mais aussi un livre de grammaire à l’usage des écoles agrémenté de gravures humoristiques par Mathias Ringmann, un manuel d’écriture latine par Jean Basin ou encore l’éloge funèbre de René II composé par Jean Aloys. A la mort de Mathias Ringmann en 1511, l’activité du groupe se trouve ralentie, en particulier pour des raisons financières. Les publications des travaux en cours se feront dorénavant sur les presses de Strasbourg ou de Saint-Nicolas-de-Port.
Au début des années 1990 nombre d’érudits se penchent sur l’histoire du Gymnase de Saint-Dié et on va jusqu’à créer un prix Vautrin Lud, parfois surnommé le Nobel de géographie. Il est décerné tous les ans à l’occasion du Festival international de géographie qui se tient au mois d’octobre dans la petite ville vosgienne.
Le chanoine sait s’entourer d’humanistes, chacun spécialiste dans son domaine, tels que : Mathias Ringmann, helléniste et correcteur d’imprimerie, Jean Basin, latiniste et disciple de Pierre de Blarru, Martin Waldseemüller, cartographe allemand, et même son neveu Nicolas Lud qui héberge l’atelier d’imprimerie à son domicile et en assure la gestion.
Parmi les publications que l’on doit au Gymnase vosgien – c’est le nom qu’a choisi de se donner le collectif de savants – on trouve bien sûr la Cosmographiae Introductio mais aussi un livre de grammaire à l’usage des écoles agrémenté de gravures humoristiques par Mathias Ringmann, un manuel d’écriture latine par Jean Basin ou encore l’éloge funèbre de René II composé par Jean Aloys. A la mort de Mathias Ringmann en 1511, l’activité du groupe se trouve ralentie, en particulier pour des raisons financières. Les publications des travaux en cours se feront dorénavant sur les presses de Strasbourg ou de Saint-Nicolas-de-Port.
Au début des années 1990 nombre d’érudits se penchent sur l’histoire du Gymnase de Saint-Dié et on va jusqu’à créer un prix Vautrin Lud, parfois surnommé le Nobel de géographie. Il est décerné tous les ans à l’occasion du Festival international de géographie qui se tient au mois d’octobre dans la petite ville vosgienne.
SOURCE(S)
Albert Ronsin, Découverte et baptême de l’Amérique, Jarville-La Malgrande, Éditions de l’Est, 1992.
Gaston Save, "Vautrin Lud et le Gymnase Vosgien" in Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, tome XV, 1889-1890.